Un article de Arielle Adda paru dans le journal des femmes, le 19/11/12
"Voilà un jeune enfant d’environ 3 ans qui commence à piquer des colères d’une violence impressionnante à la moindre contrariété,
qui hurle et se roule par terre s’il a le sentiment d’être frustré, qui
se transforme en un bloc massif de bouderie obstinée si on ne cède pas à
ses caprices.
Si cet enfant se montre particulièrement doué pour le langage, ses
parents sont pris dans un engrenage de négociation où ils ont rarement
le dessus. Avec une logique imparable, leur enfant, toujours si
pertinent dans ses propos, leur démontre qu’ils ont tort de lui imposer
certaines règles, comme de se coucher tôt par exemple, de
lui appliquer des contraintes, telles que faire sa toilette ou manger
des légumes : lui sait mieux que personne ce qui lui convient et une
obligation imposée par la force perd sa vertu dira-t-il avec une
conviction assez forte pour ébranler les notions d’éducation les mieux ancrées.
En fait, cet enfant obstiné refuse d’envisager qu’il puisse perdre le pouvoir qu’il exerçait tout naturellement quand,
bébé, il voyait ses moindres désirs satisfaits aussi vite que
possible : la faim, le froid, un quelconque inconfort provoqué par un
incident, le désir d’un câlin même, tout rentrait dans l’ordre dès qu’il avait signalé son malaise....."
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